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Régate des Lèvres Gelées

Vent très instable en puissance et en sens.

5 manches de courues, classé 13/15, mais on a tenu jusqu’au bout malgré :

  • Equipage pas trop au point pour ce type de vent : virement du bateau trop à plat,

  • Problème d’étarquage du mat à cause d’un palan qui s’est vrié sur lui-même : trop de puissance dans la GV trop creuse.

  • Afin d’éviter une collision avec un 470 me refusant de l’eau sur une bouée, , j’ai tapé dans la bouée, l’écoute de GV s’est enroulée autour de la bouée et ai donc perdu deux places, le jury a rappelé fermement le respect des règles de course lors des résultats, il aurait fallu protesté, mais bon !....

De ce fait :

  • trop de bords carré tirés au près,

  • Un dessalage évité de justesse, d’un côté Patrick qui ne pouvait pas remonter à la contre gite et de l’autre côté le barreur essayant de retrouver un équilibre en bridant la GV pour la bôme ne touche l’eau et lofant un max pour déventer cette GV trop creuse. Nous avons été remarqués par le jury lors des résultats : vont-ils y aller, ne vont-ils pas y aller.

  • Un liston d’arraché suite à un arrivée trop rapide sur un ponton.

En conclusion :

  • Pour avoir un équipage double au top, faut naviguer et renaviguer, virer et revirer en virement bascule

  • A voir à faire barrer Patrick , car pour sa taille, équiper un Fireball n’est pas évident vue la taille du cockpit et la hauteur de la bôme

  • Reprise à faire sur ce palan qui fonctionnait bien, mais à priori mal remonté ( !...)

  • Refaire le circuit de drisse de foc, car la drisse textile commence à montrer des signes de faiblesse.

  • Reprise du liston arraché (résine chargée de poncure de bois).

  • Drisse de lancé du tangon auto à finir.

  • Cale de mat en bois en faire.

  • Changer l’écoute de GV en la doublant coté tire à l’arriére (manière laser)

  • Et retrouver un écope digne de ce nom, car mon équipier à jeter la mienne de 30 ans par-dessus bord

Super repas, dommage pour l’équipage du 470 qui était parti avant.

Encore une régate des lèvres gelées de courue, mais ce n’est plus l’ambiance que j’ai connue dans les années 80-90.

Fireballement.

L’équipage du Fireball.

Lionel

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Hello

Bien au chaud pour vous faire un petit compte rendu…

Samedi :

Merci a Patrick de nous avoir aidé (Ibrahim et moi) a démâter le 470. Finalement pas si difficile que ça.

Bateau posé sur la remorque, attachée avec antivols a une autre remorque et laissé sur le parc pour le lendemain.

Puis j’ai retrouvé la fine équipe du nettoyage du coyote.

Dimanche :

Rdv avec Ibrahim a 7h50 sur le parc….

L’avantage de naviguer en double c’est que chacun se sent obligé de venir car l’autre a dit qu’il serait là…. Je ne sais pas lequel des deux avait eu le plus de mal a se réveiller.

Arrivée nickel a 8h45 sur le lieu de la régate. Et découverte des bateaux participants... Avec notre 470 retapé, c’est un peu comme venir a une expo de voitures de sport avec une vieille Clio diesel…

Avec deux voitures type collection au milieu, les 2 fireball en bois dont celui de Lionel.

Et au niveau de la qualité des voiles, nous avons hissé deux draps qui flottent au vent quand on entend claquer les voiles quasi rigides des autres bateaux.

Bateau rematé et gréé en 1h, licences et certificats validés, nous sommes prêts pour notre première.

Briefing, café. 3 courses sont prévues. Pas de pluie et 12°C avec un vent sympathique. Prometteur.

Départ donné a 11H et, avec notre vieux bateau, malgré un mauvais départ, nous réussissons a ne pas finir bon derniers en ayant le plaisir de dépasser un equipage concurrent sur la ligne d’arrivée.

Sur le long bord en vent arrière tous les concurrents sortent le spi…Pas nous.

Notre second départ est bien meilleur, et , nous sommes dans la 2e partie du peloton, un eu en retrait, quand….. le safran se détache de notre 470…

Zut Zut Zut (pour être poli…)

En fait, nous avons perdu la piece inférieure qui supporte le safran depuis le tableau arrière. Les boulons sont restés dans le bateau avec la contreplaque mais plus rien a l’extérieur et un safran incontrôlable.

Impossible de reparer.

Donc, pour ma deuxième régate, deuxième rapatriement avec la sécu (Aude, special dédicace pour toi… :) ).

Reparation impossible, grosse déception pour Ibrahim et moi.

Après avoir démâté et remis le bateau sur sa remorque, nous regarderons les 2 autres courses depuis la berge en prenant quelques photos et nous observerons Lionel et Patrick nous faire une belle figure improvisée.

Conclusion : Déception après beaucoup d’efforts mais plaisir de l’avoir fait ensemble (merci Ibrahim) et de découvrir , pour ma part, l’univers des régates et un autre club.

J’ai, encore une fois, beaucoup appris.

Il nous est apparu evident , avec Ibrahim, que nos bateaux ne sont pas des bateaux de régates, trop vieux, trop fragiles, voiles trop anciennes.

Retour au parc pour déposer le 470 vers 16h, remorque a nouveau attachée.

Didier

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